Charles Yriarte, Les Bords de l’Adriatique et le Montenegro. Venise. L’Istrie. Le Quarnero. La Dalmatie. Le Montenegro et la rive italienne, Paris, Hachette, 1878, p. 596 : On vit bien dans cette ville [Foggia] et on oublie la famine qui règne à Lorette ; si ou connaissait à fond les coutumes locales, on vivrait mieux encore, car les magasins sont admirablement approvisionnés surtout ceux qui fournissent les comestibles. Les grasses mortadelles, les pâtés appétissants, les saucissons violacés parés d’argent les fromages d’une blancheur rassurante, les conserves de toute nature, les bouteilles coiffées de cires variées et soigneusement étiquetées, montrent le souci qu’on a du bien-être de la table. Au restaurant de la Picella on se nourrit à bon compte proprement, dans un local large, commode et bien servi.