Charles Yriarte, Les Bords de l’Adriatique et le Montenegro. Venise. L’Istrie. Le Quarnero. La Dalmatie. Le Montenegro et la rive italienne, Paris, Hachette, 1878, p. 626 : Punta di Leuca, où s’élève un beau phare qui indique aux navigateurs les écueils de la côte et l’entrée du golfe Adriatique offre un aspect triste et désolé. Assis sur les roches, pendant de vue la région cultivée où s’élèvent les villas entre Leuca et Otrante, ou se seul abandonné dans cette solitude, seulement troublée par le doux murmure du flot de la mer Ionienne qui vient mêler ses eaux à celles de l’Adriatique. À Otrante, la città dolente, on se sentait encore rattaché au monde par cette voie ferrée, qui peut en vingt-quatre heures ramener le voyageur dans les villes les plus riantes et les plus civilisées de l’Italie. Ici c’est bien la fin d’un monde.