Charles Yriarte, Les Bords de l’Adriatique et le Montenegro. Venise. L’Istrie. Le Quarnero. La Dalmatie. Le Montenegro et la rive italienne, Paris, Hachette, 1878, p. 607: Par un soleil ardent encore, je sois, au départ, la scène de la récolte des avoines dans les grandes plaines jaunies par les moissons mûres. Oui, c’est la Beauce, une Beauce chaude et orientale, avec des horizons de montagnes très basses, parallèles au sol comme des plateaux ; ces fonds, tantôt bleu pur, tantôt couleur d’améthyste, suivant les heures, semblent parfois se volatiliser et se fondre dans le ton du ciel. Une meule sur le paysage aride prend une importance énorme ; les points blancs qui éclatent dans la campagne, et qu’un peintre, dans un panorama d’ensemble, indiquerait d’une vive touche d’argent pur, sont les fermes aux toits plats, en terrasse, et qui rappellent la Véga de Grenade ou les villages d’Orient